Le mercure métallique sous forme de gaz est monoatomique, sa formule chimique est Hg.
Le mercure métallique sous forme de gaz provient de différentes sources.
Le mercure est le seul métal liquide à température ambiante. Il s'évapore assez facilement à température ambiante. Par exemple : quand on verse du mercure dans une boîte et que l'on ferme la boite, une quantité mesurable de mercure s'évapore dans l'air de la boîte.
L'intoxication par le mercure métallique présent dans l'atmosphère se fait par inhalation.
La pollution atteint toute les catégories d'êtres vivants (plantes, poissons, mammifères...).
La maladie causée par le mercure métallique gazeux s'appelle l'hydrargyrisme. Elle peut être aiguë (intoxication ponctuelle et massive) ou chronique (inhalation régulière de petites quantités de mercure).
Elle se traduit par une irritation des voies respiratoires, une affection du cerveau parfois grave (coma, convulsions), des troubles digestifs (nausée, vomissements, diarrhée), des atteintes des reins.
L'être humain respire en moyenne 10 m3 d'air par jour (en 24 heures). Les premiers symptomes apparaissent lorsque le sujet est exposé huit heures par jour à une concentration de mercure de 0.06 mg/m3. Ce qui fait 0,18 mg de mercure métallique respiré en 8 heures.
Les premiers signes sont discrets et peu spécifiques. Le malade est irritable, émotif, anxieux, insomniaque. Ensuite apparaissent les tremblements des doigts, de la face (paupière, lèvre, langue) qui empêchent des mouvements précis. Ces troubles peuvent s'aggraver jusqu'à devenir quasi permanents. Des modifications du comportement sont possibles : hyperexcitabilité, dépression. La chute des dents peut survenir.
Des cas de stérilité ont été observés chez des personnes travaillant dans une fabrique de batteries.
Une augmentation des avortements spontanés a été observée chez des femmes exposées à des vapeurs de mercure (la concentration maximale dans l'air était de 0.08mg/m3).